LES BIZARRERIES DES CONSTRUCTEURS D'APPAREILS PHOTO NUMERIQUE

Alors que tout le monde ou presque se plaint des écrans LCD qui restent illisibles en plein soleil, les constructeurs persistent et signent à nous offrir que des écrans LCD sur les compacts alors qu’on aurait aimé un viseur optique, même petit, car il a l’avantage de ne pas craindre le soleil et permet non seulement de cadrer mieux mais aussi de tenir l’appareil avec  davantage de stabilité.

En contrepartie, du moins je le suppose, la plupart des constructeurs nous offre l'histogramme. Pour chacune de vos photos vous avez donc la possibilité de vérifier si elle est bien exposée en affichant son histogramme. Le problème, notamment en reportage, c'est d'avoir le temps de faire cette manoeuvre. Qui, Quel photographe va aller voir l'histogramme de la photo qu'il vient de prendre? Autant je peux comprendre cet affichage dans un logiciel de retouche que je reste sceptique sur son utilisation à la prise de vue.

Il y a aussi cette fameuse "balance des blancs" qu'on nous propose sous 5 ou 6 réglages différents. Franchement avez-vous le temps de choisir entre soleil, soleil voilé, lampe halogène, lampe florescente, lampe sodium ?... Déjà je ne sais pas bien faire la différence entre le sodium, le fluorescent, l'halogène...J'explique par ailleurs comment se limiter à 2 réglages...

Autre curiosité que j’ai découverte sur un appareil photo bridge d’une marque très connue. Les ISO commencent à 16O ISO puis passent à 200…C’est quoi cette fantaisie ? La régle jusqu’à ce jour était de partir de 100 ISO puis de multiplier par 2 pour passer au palier suivant soit dans l’orde : 100, 200, 400, 800,1600, 3200…Ce qui procédait d’une certaine logique et offrait au photographe un certain confort et une facilité d’utilisation. 

Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué?